La thématique de cette mobilité était : Produire sans nuire ; plus particulièrement, notre problématique était de récolter le plus d’informations possibles et d’idées à, éventuellement, adopter et adapter chez nous à Apatou et dans notre collège, auprès des différents acteurs que nous allions rencontrer au cours de notre voyage, concernant la gestion des déchets, dans l’optique d’essayer de nuire le moins possible à l’environnement.
Notre rencontre avec nos homologues néerlandais eut lieu dans la ville d’ENSCHEDE, ville importante du Nord-Est du pays. Nous fûmes accueillis par le Collège-Lycée ‘Het Bonhoeffer College van der Waalsaan’, et nos élèves furent mélangés à une des classes de cet établissement, par petits g roupes, dont les missions étaient, pendant les cinq jours que nous passâmes là-bas, d’élaborer des petits exposés vidéo et oraux touchant notre thématique de départ, aux grès des différentes visites que nous fîmes, tous ensemble, pendant cette période. A cette occasion nous visitâmes un parc naturel, et une ferme biologique qui avais, en plus de sa vocation écologique, pour mission d’aider à la réinsertion de personnes abimées par la vie.

Ces cinq jours à ENSCHEDE passèrent vites ; vînt alors le jour de notre départ pour l’île de TERSCHELLING, tout au nord dupays, que nous fîmes, avec seulement une partie de la classe qui nous avait accueilli.
Nous atteignîmes l’île de TERSCHELLING après deux heures de train et deux heures de bateau ; notre lieu de résidence était un petit hôtel qui avait, pour ambition, d’être le plus écologique possible, dans ses pratiques. Nous parcourûmes l’île à vélo, à la découverte de sa flore et de sa faune ; nous rencontrâmes le responsable d’une association, dont le but était le ramassage des déchets, nuisibles aux différentes espèces animales peuplant le littoral de l’île ; nous participâmes même à une de ces séances de ramassage, le long d’une plage. Il nous fut permis aussi de découvrir les pratiques respectueuses du milieu naturel, d’un pêcheur de l’île, notamment la pêche avec des filets dont les mailles permettent d’éviter que les plus petits poisons ne soient capturés, permettant ainsi le bon renouvellement des espèces ; à cette occasion, il nous mena jusqu’à un banc de sable, nombreux dans l’archipel, qui furent longtemps, jadis, la cause de nombreux naufrages, où les phoques ont l’habitude de prendre le soleil. Il fallut bien que ce voyage arrive à sa fin ; le jour vint où nous dûmes nous en retourner, retraverser les pays Bas, la Belgique, le nord de la France et l’Océan Atlantique, pour enfin revenir chez nous, à Apatou.